|
|
Interview du mois |
|
|
|

Presque six décennies sur scène et il garde toujours le même enthousiasme avec un nouvel album qui vient compléter une discographie déjà bien fournie.
Blues Again : En octobre est sorti le CD Résolument Bleu. Comment est-il né ?
Benoît Blue Boy : J’ava is envie d’enregistrer un album axé sur l’idée de jouer avec deux guitaristes. Ça m’a pris quelques mois pour créer la musique et les textes. Ecrire des titres en français n’est pas chose facile même si en réalité je ne les écris pas je les mémorise. En anglais cela m’aurait pris moins de temps. Résolument Bleu comprend 12 titres dont une reprise ‘Ma Petite Amie Est Vache’. C’est le premier titre enregistré en mai 1961 à Paris par les Chats Sauvages tout juste arrivés de Nice. J’ai voulu reprendre ce morceau au moment où je l’ai entendu, à cette époque à la radio. J’ai mis tout ce temps pour trouver un moyen de le refaire à ma manière. Il y a aussi deux titres concoctés avec Steve Verbeke et un de mon ami Baco Michaelian. Tous les deux sont de supers harmonicistes ! L’album a été enregistré en huit jours en janvier 2020, puis deux fois quatre jours pour finir d’enregistrer et mixer après le premier confinement. On a enregistré chez Albert Milauchian au studio Bonison, pas très loin de Nantes.
Un mot sur les musiciens qui ont participé à la création…
Comme d’habitude, le fidèle Stan Noubard Pacha à la guitare avec lequel je joue sur scène et en studio depuis 1993. Nico Duportal, à la guitare aussi et auquel j’ai confié la réalisation de cet album. C’est une grande chance pour moi de jouer avec deux guitaristes qui s’entendent vraiment bien et qui se complètent parfaitement. Stan et Nico ont découvert les nouveaux titres un après-midi chez moi et ensuite direction le studio ! C’est Pascal Mucci qui est à la batterie. Il joue dans l’orchestre de Nico depuis de nombreuses années ainsi qu’Alexis Bertein, le saxophoniste. À cause des problèmes de déplacements dus au confinement, Alexis a aussi enregistré les parties d’orgues et la section de cuivres. Il est aussi devenu bassiste depuis que je lui ai demandé de tenir la basse pour une tournée…Tous ont participé à l’album précédent A Boire & A Manger A St. Germain des Prés un hommage aux musiciens de jazz français qui jouaient et enregistraient du rock’n’roll en français à la fin des années 50. Album qui est également chez les disquaires en ce moment, il n’était paru qu’en digital jusque-là.
> lire la suite
|
|
Interview du mois |
|
|
|

Fin guitariste il joue un blues musclé teinté de soul et de funk et ne veut pas imiter les classiques mais laisser sa propre empreinte.
Blues Again: D’où viens-tu Peter ?
Peter Vetseska : Je suis né à New York city. J’ai grandi à Bushwick et Jamaica (Brooklyn) et je vis actuellement à Yardley en Pennsylvanie.
Tu as gagné ta vie loin de la musique pendant de nombreuses années. Pourquoi as-tu décidé de reprendre ta guitare ?
Quand l'économie a chuté en 2008-09, je me suis reconnecté avec ma guitare.
Sur quel genre de guitares joues-tu ? As-tu une marque préférée ?
Je joue actuellement sur une 59 Fender Stratocaster reissue, j'aime cette guitare, elle a le son qui me convient le mieux. Au début de ma carrière musicale, je jouais sur une Gibson Les Paul Deluxe. La guitare et les amplis Fender ont ma préférence. A la maison je joue généralement sur une guitare acoustique bon marché.
Joues-tu d'autres instruments ?
Bien sûr, je chante, ce que je considère comme un instrument, je joue aussi du piano, de la guitare basse et de la batterie. Avoir la connaissance de tous ces instruments m'aide dans le processus d'écriture de chanson.
Y a-t-il un musicien, un chanteur, un groupe qui t’a particulièrement impressionné ? Quand j'étais jeune, les deux musiciens qui m'ont le plus marqué étaient Duane Allman et Eric Clapton. Plus tard, j'ai découvert l'incroyable John Coltrane ainsi que les premiers Frank Sinatra (Capital Years), j'étais aussi un grand fan de Brian Setzer.
> lire la suite
|
|
Dossier |
|
|
|

SERIE MUSICALE
Born to be a Bluesman est une série de portraits d'artistes blues comprenant 10 épisodes de 13 minutes, c'est la toute première série sur le Blues en France !
Une série musicale qui nous mène à la rencontre des acteurs et actrices du Blues dans le monde. Musiciens, artisans, dessinateurs, chacun apporte sa pierre à l'édifice de cette musique chargée d'histoire mais en constante évolution.
> lire la suite
|
|
Portraits précédents |
|
Junior Kimbrough: David Junior Kimbrough
28 juillet 1930 (Mississippi) – 17 janvier 1998 (Mississippi)
T-Model Ford: James Lewis Carter Ford entre 1918 et 1925 (Mississippi) – 16 juillet 2013 (Mississippi)
W.C Handy: William Christopher Handy
16 novembre 1873 (Alabama) – 28 mars 1958 (New York)
Johnny "Guitar" Watson: 3 février 1935 (Texas) – 17 mai 1996 (Yokohama, Japon)
Robert Fripp: King Crimson
Blind Lemon Jefferson: Lemon Henry Jefferson
24 septembre 1893 (Texas) – 19 décembre 1929 (Illinois)
Tampa Red: Hudson Whittaker : 8 janvier 1904 (Géorgie) – 19 mars 1981 (Illin
Peetie Wheatstraw: William Bunch
21 décembre 1902 (Tennessee) – 21 décembre 1941 (Illinois)
> voir les archives
|
|
Dossiers précédents |
|
Philip Lynott: Le poète irlandais du hard-rock.
Pédale Wah-Wah: Drôle d'effet.
Fender Stratocaster: L’icône indémodable.
Fender Telecaster: Le grand mythe
Stoner: Vous reprendrez bien une dose de blues plombé ?
Broken Glass: Du verre brisé.
Ann Arbor: Le 1er août 1969, 20 000 jeunes foulent la pelouse des Fuller Flatlands sur le campus d’Ann Arbor.
> voir les archives
|
|
Découvrez les liens vers vos festivals dans vos régions |
|
 |
|
|
|

|
Chroniques CD du mois |
|
Andy Cohen, Billy J., Cathy Grier + The Troublemakers, George Benson, Gunpowder, Jack de Keyzer, Joe Bonamassa, John Fogerty , John Fusco and the X-Road Riders, Jon Strahl Band , Kenny Wayne Shepherd Band, King Kong Blues, Lenny Lafargue, Paul McCartney, Selwyn Birchwood, Théo Charaf, Tyler Bryant & The Shakedown, United Guitars.
> lire les chroniques
|
|
Portrait du mois |
|
|
|

William Lee Perryman
19 octobre 1911 (Géorgie) – 25 juillet 1985 (Géorgie)
La porte d’Atlanta.
Red passe les années 30 à boxer de l’ivoire dans les honky-tonks de Géorgie, parmi les boisages de gueule et les exhibitions d’amygdales. Blind Willie McTell lui file le contact de son manager, un certain Calaway. Red peut faire valoir une référence : Rufus, son vieux frangin, pianiste albinos comme lui et, comme lui, moitié aveugle. Rufus se fait un petit nom à Memphis et Chicago sous le pseudo de Speckled Red. En 1936, McTell et Piano Red enregistrent dans le studio de la radio WRDW, à Augusta, 150 miles à l’est d’Atlanta. Calaway espère peut-être fabriquer un de ces duos piano-guitare qui font un malheur.
Vocalion ne gravera pas un écho des deux séances d’Augusta. Red dira que la chaleur avait ramolli les matrices. En vérité, il chantait et jouait trop vite, trop fort, il bananait son partenaire. Pourtant Red et McTell se connaissent bien, ils ont usé quelques semelles ensemble, dans les États du Sud-est.
Red distrait ensuite la clientèle plus tranquille des hôtels de Rabun et de Brevard, dans les montagnes au nord d’Atlanta. Il chante des airs à la mode pour des touristes blancs. Vient la dèche. Il retape des canapés à la Southern Furnitures Service jusqu’en 1950. Cette année-là, il retente le studio avec des paluches de tapissier qui n’arrondissent pas son jeu massif et percutant.
> lire la suite
|
|
Dossier du mois |
|
|
|

Elle a les épaules étroites et tombantes, la table inférieure plate, quelque peu oblique vers le haut, de larges éclisses. Instrument souvent relégué à l’arrière-plan de la scène, la contrebasse est pourtant un élément important de l’orchestre.
Dans contrebasse il y a basse. C’est donc la vocation première de cet instrument que de jouer la partie grave d’un morceau et de soutenir harmoniquement et rythmiquement l’ensemble de la formation. Le blues n’échappe pas à la règle et l’on y retrouve d’éminents contrebassistes au premier rangs desquels, bien sûr, Willie Dixon. Pourtant le blues s’est longtemps passé de cette contrebasse. En effet, dans le blues des premiers temps, le chanteur s’accompagne souvent lui-même, soit au piano, soit à la guitare. Ce n’est que lorsque le blues se joue en orchestre que la question se pose de rajouter ou non une basse. Mais l’histoire de ce dinosaure commence bien avant la naissance du blues.
Elle débute en Europe au 16ème siècle où, contrairement aux instruments plus récents comme le saxophone – dont le nom du créateur est fondu dans celui de l’appareil – nul ne peut dire qui a inventé la contrebasse. A l’époque, la forme du violon telle qu’on la connaît s’impose chez les luthiers ; elle est déclinée dans les différentes tessitures jusqu’à la plus grave. En ces temps reculés, on la trouve encore avec trois, quatre, cinq ou six cordes, comme une sorte d’hésitation dans la fixation de sa forme définitive. Au 19ème siècle, la plupart des contrebasses possèdent trois cordes, il faut attendre vraiment le 20ème siècle pour qu’on lui ajoute la corde de MI grave et que les contrebasses à quatre cordes s’imposent.
> lire la suite
|
|
Livre |
|
|
|

|
|
Chroniques CD précédentes |
|
Novembre 2020
Benoît Blue Boy, Crocodile Boogie, Culpeper's Orchard, Dennis Jones, Dudley Taft, Farees, Idles , Jeremiah Johnson, Johnny Gallagher, Kurt Allen, Laura Tate, Mike Kolassa , Misty Blues , Peter Veteska & Blues Train, Phil Manca, Shemekia Copeland, Sleeper Bill, Temple Of The Fuzz Witch, The McKee Brothers, The Pretty Things,Tim Wood, Vanessa Collier.
Octobre 2020
Andres Roots, Bette Smith, Elvin Bishop & Charlie Musselwhite , Eric Ter , Fleetwood Mac, Jean-François Pauvros avec Antonin Rayon et Mark Kerr, John Németh, Kat Riggins, Malaya Blue, Peter Parceck, Steve Washington, Stray Cats, The Ragtime Rumours, Trapeze, Wailin Storms.
Septembre 2020
Alicia F., Anthony Geraci with Dennis Brennan, Back To Paradise, Bobby Rush, Crooked Eye Tommy, Dave Fields, Eric Hughes Band , Eric Johanson, Fred Chapellier, Kirsten Thien, Lee O'Nell Blues Gang, Lucas Spinosa / Friends & Legends Of Louisiana , Pretenders, Rusty Ends & Hillbilly Hoodoo, Sam Joyner, Savoy Brown, Scott Weis Band, The Allman Betts Band, Wild Boogie Combo, Wily Bo Walker & Danny Flam.
Juillet-Août 2020
CD Woodbury, Eliza Neals, Gregg Martinez, Hawa Sow & The Soul Seeders, Hellhammer, Iggy Pop, Louisiana's Le Roux, Mountain Witch, Niandra Lades, The Dead Ritons, Yellow Town.
Juin 2020
Albert Castiglia, Bourbon Street, Elder, Gerald McClendon, Gomer Pyle, Grant Dermody, J & V, Jose Ramirez, Larkin Poe, Neal Black & The Healers, Robert Jon & The Wreck, The Proven Ones, The Togs, Vol pour Sidney (retour), Witchskull.
Mai 2020
Blind Lemon Pledge, Charlie Bedford, Good, Bad & Young, Jack Art, Jak's, Jeff Toto Blues, Jim Capaldi, Julian The Drifter, Kanaan, Maine In Havana, Rory Gallagher, Rose Tattoo, Ryan Perry, Sir Lord Baltimore, Steve Howell, Dan Sumner & Jason Weinheimer, The White Buffalo.
> voir les archives
|
|
|
|
|

Le blues s'écoute
sur Blues Again !
En fin d'article, ce visuel
vous l'indique.,
|
|
Livre |
|
|
|

|
|
Livre |
|
|
|

|
|
Chansons |
|
|
|

I love you, My Susie Q!
Cette chanson développe un rythme sommaire, primitif, mais fort, son texte est simplissime à la limite du minimalisme, mais elle accroche l’oreille de l’auditeur depuis plusieurs décennies. Une simplicité d’une redoutable efficacité. Elle s’est imposée de manière si inéluctable qu’elle a intégré le Rock’n’roll Hall of Fame parmi les 500 chansons qui ont façonné le rock'n'roll.
Susie Q est une composition de Dale Hawkins qui gagnera le surnom d’architecte du swamp rock boogie. Le jeune homme enregistre la chanson dans les studios de la station de radio KWKH à Shreveport le 14 février 1957. Il a tout juste 21 ans. Son ami James Burton exécute le riff entêtant qui sera la marque de fabrique du titre, Joe Osborne tient la basse et Ronnie Lewis est à la batterie. Mélange de swamp et de rockabilly, Susie Q est dans bien dans l’esprit louisianais qui aime mixer les genres. La matrice de l’enregistrement est vendue à Checker records à Chicago qui a déjà publié un premier single de Dale Hawkins. Checker sort Susie Q en 45 tours en mai 1957 (avec en face B ‘Don't Treat Me This Way’). La chanson se classe no 27 au Billboard Hot 100 et no 7 dans le classement Rhythm’n’Blues singles.
Dès la première édition Stan Lewis propriétaire d’un magasin de disques à Shreveport distribuant les enregistrements Chess et Eleanor Broadwater, compagne du DJ de Nashville Gene Nobles, sont crédités comme auteurs aux côtés de Dale Hawkins afin de leur reverser une part des royalties. Les frères Chess leur accordent cette faveur en remerciement de leur avoir fait découvrir un artiste qui devrait être rentable. Monnaie courante à l’époque, Hawkins est mis devant le fait accompli.
> lire la suite
|
|
Inoxydables |
|
Muddy Waters : Muddy Mississippi Waters Live - Blue Sky 1979
Tommy Johnson : Les sessions Victor - Février & Août 1928
Duke Ellington & Johnny Hodges : Play the blues back to back – Verve 1959
Herbie Hancock : Maiden Voyage - Blue Note 1965
Jimi Hendrix Experience : Are You Experienced ? – Barclay 1967
> voir les archives
|
|
Interviews précédentes |
|
Sophie Kay: Parfum de femme.
Terry Brisack: Blues, country, rock’n’roll, sur scène ou en conférence
Fred Chapellier: Un quart de siècle, ça se fête. Un album célèbre l’évènement.
Doc Lou: Son inspiration vient de Louisiane, du Texas, de la West coast.
Almanak: Le band fusionne avec une belle énergie des atomes de rock et de blues.
Lee O'Nell Blues Gang: Le gang envoie avec force et feeling des riffs musclés
voir les archives
|
|